Jimena Angel


PAYS: Colombie
LABEL: Tba
ALBUM: Nouvel album fin 2024
STYLE: Afro Latin Dub / Tropical Disco Groove
LINE UP: 1 (chant/électronique)
BOOKING: Worldwide
TOURNÉE: Juin / Août-Septembre 2024


Dans les montagnes de la Magdalena, province colombienne où la jungle plonge dans la mer des Caraïbes, le climat est tropical. Soleil, chaleur, nuages, pluie, soleil, chaleur, nuages, pluie… Tel est le cycle de l’eau qui rythme la vie de Jimena Angel depuis que, quittant Bogotá qui l’a vu naitre, elle a planté son domicile et son studio d’enregistrement dans une nature luxuriante. Sa personnalité rayonnante et sa créativité abondante s’y épanouissent. C’est aussi le cycle de l’eau qui lui a inspiré, sur son prochai album, une métaphore des hauts et des bas qui font le sel de la vie : après la pluie vient le beau temps.

Chanteuse, compositrice, autrice, productrice, guitariste et DJ, Jimena Angel embrasse toutes les facettes de la musique qui l’imprègne. On ignore ce qui tient du destin ou de la bonne étoile dans sa trajectoire artistique. Alors qu’elle a grandi au sein d’une famille sans musiciens, elle s’est prise de passion pour le chant à 5 ans, puis elle n’en a plus démordu. Elle voyait son chemin tout tracé, et tant pis si son père n’appréciait que sa fille, seulement âgée de 16 ans mais déjà rebelle, brûlait ses premières planches en chantant le blues dans un bar de la mégapole bogotanaise. La mèche était allumée et la bombe Jimena Angel a explosé en 1995 avec le groupe Pepa Fresa, un pionnier du Rock colombien – imaginez Janis Joplin avec Led Zeppelin – dont la courte existence (trois ans et demi) et un album sur Sony Music Colombia ont marqué les esprits en Amérique latine et aux États-Unis. Ce succès catapulte sa carrière tout en lui offrant l’occasion de parfaire son approche de la scène, de la composition et du travail d’équipe.

Désormais reconnue et douée de multiples talents, guitariste du groupe reggae Alerta Kamarada, elle est aussi recrutée par l’Anglais Richard Blair pour rejoindre le collectif Sidestepper, un mix de Cumbia, Salsa et culture club anglo-saxonne (Jimena chante sur le hit de 2004, Más Papaya, et elle a beaucoup tourné en Europe, partageant la scène avec Morcheeba ou Celia Cruz notamment). C’est aussi une époque de collaborations avec divers groupes nationaux (Sonorama, Regadera, Blusa, Bla bla blu) mais sa personnalité affranchie la tourne vers une carrière solo. Finalement signée sur Universal Music Mexico grâce à la superstar Juanes, elle sort en 2009 son premier album personnel, Día azul sur un registre Pop-Rock. Enregistré avec des pointures dont le bassiste Tony Levin (King Crimson, Peter Gabriel), il a été nommé pour un Latin Grammy dans la catégorie « meilleur album vocal féminin de l’année » avec des concurrentes du calibre de Natalia Lafourcade, Amaia Montero et Laura Pausini.

Jimena Angel possède un tempérament festif qui s’est épanoui dans sa vie citadine. Elle s’y est perdue aussi. Pour se retrouver, elle s’est reconnectée à la nature, donc à elle-même. Telle est l’inspiration de Todo Reverdece (Tout reverdit) en 2014, deuxième album solo qui articule des productions électroniques avec les rythmes afro-caribéens que sont le Bullerengue et le Porro Chocoano. Jimena Angel a désormais quitté sa mégapole natale et elle chante l’amour autant que les risques de la monoculture, sur des instrumentaux combinant des genres traditionnels avec des productions électroniques, en plus du Reggae auquel elle est attachée. Des singles remarqués et de fructueuses collaborations se succèdent dès lors, notamment avec Brain Damage, groupe pionnier du Dub français, sur quatre titres de l’album ¡Ya No Más! (2018). Invitée dans les plus grands festivals dont Glastonbury, elle sort en 2020 un épatant mini-album, Aire, marqué par le single Llamameya et par la participation entre autres des producteurs iZem, Ben Abarbanel-Wolff, Umoja et du beatmaker Nikitch. Cette fois, c’est sûr, Jimena Angel a trouvé sa voie.

Aussi enthousiaste, solaire et pétillante qu’à ses débuts, on a du mal à imaginer que Jimena Angel approche les trente années de carrière. On ne l’a même jamais entendue aussi créative. Alors que son live set en solo, où elle chante sur ses propres compositions, fait le tour du monde, son année 2023 fut prolifique. Elle a sorti deux singles irrésistibles, Pambelé orchestré avec le producteur et beatmaker américain Captain Planet, et Vente Pa’cá avec Jah Sazzah et Nickodemus, en plus d’interpréter A Veces sur le nouvel album d’iZem (In Ze Early Morning).

Surtout, elle a bouclé l’enregistrement de son nouvel album. Soleil, chaleur, nuages, pluie, soleil, chaleur, nuages, pluie… La moiteur tropicale est aussi celle des amours dont le cycle – rencontre, passion, essoufflement, séparation – a inspiré un déluge de sentiments à Jimena Angel. Composé tandis qu’elle vivait avec les esprits de la forêt caribéenne, et qu’elle reprenait des tournées internationales après la parenthèse pandémique, ce disque mêle des considérations intimes et une spiritualité cosmique dans un univers imprégné de rythmes afro-caribéens : bullerengue (chant dont l’origine remonte aux femmes esclaves de la région caribéenne en Colombie), tropical disco, dub, highlife ghanéen… L’Afrique n’est jamais loin dans la musique de Jimena Angel qui embrasse ses traditions autant que ses expressions contemporaines.

Jimena Angel maîtrise tout le processus créatif mais elle sait aussi s’entourer de producteurs internationaux talentueux tels que Nickodemus, Captain Planet, Mambo Negro, Maga Bo ou bien Patchworks, au fil des onze titres d’un album étourdissant. Soit un cocktail détonnant, mis à feu par un tempérament bouillant. Son nouvel album est une averse sur le feu allumé par une artiste pyromane.

“La colombienne qui enflamme les Caraïbes ! “- Radio Nova

“Les grooves solaires de Jimena Angel… une technique impeccable au service d’une sélection tout aussi excitante entre edits brésiliens, afro-disco, highlife et rythmes afro-latins en tous genres ! “- Pan Africa Music

“Playlist solaire et éclectique qui embarque sans prévenir, ligne fabuleuse et electropicale où bien se perdre et mieux revenir… sans aucun doute, ferme les yeux et écoute ! “- Radiomeuh